Nous avons tout quitté pour la Torah et Israel, mais sans argent pour se marier

Merci d'être arrivés jusqu'à notre demande de générosité.

Mon père est juif mais pas ma mère. J'ai tout quitté pour rejoindre Israel et étudier la Torah à plein temps après ma conversion à Bné Brak.
J'étais fonctionnaire d'état en France, et je cumulais même plusieurs emplois grâce à nombreuses qualifications. Voila quelques années que je vis sur mes économies, j'ai vendu voiture, scooter, mon ordinateur et tous mes vêtements de marque, mais j'arrive en bout de Hishtadlout.
J'étudie en Yeshiva sur Jérusalem, et j'ai récemment été contraint de changer mon seder de limoud pour éviter d'arriver au découvert bancaire, je travaille un peu en dehors de la Yéshiva pour gagner 213 euros par mois.

Je me suis fiancé la semaine dernière barouh Hachem, avec une fille qui vient d'un séminaire de Yeroushalaïm.
Son père est décédé et sa mère vit à l'étranger à plus de 15 heures d'avion, sans réelle possibilité d'aider financièrement.
Pour ma part, mes parents m'aident tous les mois pour payer mon studio, qui accueillera bientôt notre couple behezrat hachem, mais sans pouvoir aider suffisament pour notre mariage.

Mon rêve serait de continuer à étudier la Torah, behezrat hachem et de pouvoir aller au Kolel après notre mariage. Mais nous nous retrouvons bloqués financièrement. Pourtant nous vivons simplement, loin du matériel, et nos dépenses ne se limitent qu'au stricte nécessaire.

Notre unique souhait est de rassembler nos neshamot sous la Houpa pour pouvoir continuer de vivre, cette fois ensemble, une vie de Torah en Israel.
Nous avons tout quitté sans aucune exception, famille, amis, travail, pour venir en Israel presque sans famille et étudier à plein temps la Torah.
Nous sommes partis de zéro, en commençant par apprendre l'alphabet hébreu, la lecture, l'écriture, puis aujourd'hui nous communiquons en hébreu barouh hachem, car elle ne parle pas Français. De même, nous ne savions même pas ce que veut dire "faire shabbat" ou même en quoi consiste la Téfila.

Combien de shabbatot ou de fêtes avons-nous passés seuls et loin de nos proches, combien de sacrifices avons-nous faits pendant des années pour arriver jusqu'à notre conversion, puis jusqu'à cette rencontre calculée au millimètre par Hachem.
Combien de difficultés avons-nous surmontés tout au long de nos parcours, ô combien étaient difficiles les épreuves de Emouna, de Parnassa, du Yetser Hara ou de longue solitude jusqu'à maintenant. Mais nous avons tenu bon car hachem connait nos limites à tous, et à chaque fois il nous envoyait une personne pour nous aider, pour nous inviter à shabbat, pour nous encourager à continuer d'avancer, même si souvent nous étions déjà au sol à bout de forces.

Notre seul moyen de faire aboutir ces deux longs et miraculeux parcours sous la Houpa, serait de parvenir à obtenir quelques dons.
Notre plus grand bonheur en plus de celui de se marier, sera de pouvoir inviter behezrat hachem, tous ceux et celles qui nous ont tant aidé depuis le début, remercier chacun en partageant ce moment unique de Simha, et leur faire HIZOUK de notre double miracle.

Combien de familles généreuses nous ont ouvert leur porte à shabbat, pendant les fêtes, alors que nous n'étions même pas encore juifs, nous n'avions pas de famille en Israel, si ce n'est pour la Kala sa soeur d'une dizaine d'années, et moi mon frère encore dans l'armée d'Israel en tant que combattant à l'époque.
C'est grâce à la générosité et au grand coeur de toute cette grande famille que nous sommes, AM Israel, que nous avons pu arriver jusqu'à ces quelques jours qui nous séparent de la Houpa.
Combien nous ont préparé un lit pour dormir à shabbat comme leur propre enfant, combien nous ont fait des gâteaux. Combien ont pris du temps pour nous apprendre l'hébreu depuis le Alef-Bet, nous apprendre la Torah depuis zéro, et combien nous ont toujours considérés comme étant de leur propre famille, avant même notre fin de conversion.

Ce mariage n'est pas simplement qu'une réunion de nos neshamot sous la Houpa, ni qu'un acte halakhique devant témoins et devant Hashem.
Ce mariage sera aussi le mariage de tous ceux qui nous a aidé depuis le début barouh Hachem, à devenir juif car nous sommes nés de mère non juive. Nous n'avions pas choisi le fait de naître non juif, mais nous avons pu choisir de le redevenir, malgré les durs épreuves, barouh Hachem.
Du pays lointain de la Kala, en passant par la France, et encore en Israel, combien la générosité de notre peuple peut être immense. Tous nous ont permis de rester dignes tout au long de notre parcours, malgré notre besoin financier et notre ignorance de Torah au début.
Behezrat Hachem que ce mariage débordant de générosité accélère la venue très rapide de notre délivrance à tous. Notre temple a été détruit à cause de la haine gratuite. Mais chacun de nos actes de Guemilout Hassadim ajoute à chaque fois une pierre de Hessed, qui participe à la reconstruction de la maison d'Hachem. Le monde a mérité d'être créé rien que pour cette Mitsva. MERCI.